Terrien-Cocherel : la Ville réagit

Publié le par CO

Le cabinet du maire a réagi à l'article relatant la contestation des riverains sur le projet d'urbanisation de l'îlot Terrien- Cocherel. Nous publions ci-dessous ses précisions.

Dans l'article intitulé « Un Collectif se mobilise contre le futur îlot Terrien-Cocherel » paru le 6 janvier, nous relations les contestations de riverains sur le projet en lui-même et les méthodes employées. Le cabinet du maire d'Angers nous a fait parvenir la réaction suivante. « Un certain nombre de précisions méritent d'être apportées », écrit le directeur du cabinet. « 1. Sur la concertation : comme à chaque opération d'urbanisme, les Angevins sont écoutés et consultés. L'enquête publique débutée il y a plus de deux ans s'est achevée le 29 novembre dernier. Un registre a été mis à la disposition du public : de nombreuses remarques de riverains ont été prises en compte amenant des modifications du projet initial. Une réunion publique animée par Monique Pirotais en présence de l'architecte Frédéric Rolland, le 5 octobre 2004, a permis de recueillir les attentes des riverains.

« Développement durable »
« Aucune des questions ou remarques n'est restée sans réponse de la part de la Ville d'Angers. Une des dimensions du développement durable tel que nous le mettons en oeuvre à Angers est le dialogue avec les habitants : sur Terrien-Cocherel comme sur d'autres dossiers, cette dimension a été respectée.

Une « inquiétude légitime »
« 2. L'inquiétude des riverains est légitime car, en effet, leur quartier va se transformer. Toutefois, laisser perdurer cette friche urbaine aurait été certainement un élément de nuisance important dans les prochaines années ainsi que de dépréciation du quartier. Tout a été mis en oeuvre dans cette opération pour concilier la nécessité pour la Ville d'offrir de nouveaux logements et le respect de la qualité de la vie.

« Tous les impacts mesurés »
« Angers est connue pour son savoir-faire en matière d'urbanisme qui respecte les hommes et l'environnement. Ainsi, tous les impacts environnementaux de cette opération ont été mesurés par un cabinet extérieur (pertes d'ensoleillement, vues, circulation automobile, stationnement...). « La Ville s'est efforcée, au vu de ses conclusions, de favoriser son intégration au sein du bâti existant, la décision a ainsi été prise, le 24 mai dernier de modifier les règles d'urbanisme applicables à l'îlot en vue de limiter la hauteur des constructions par exemple. Le coefficient d'occupation des sols est d'ailleurs de 1,5 (comme couramment en centre-ville) et non de 3 comme indiqué dans l'article (ce coefficient correspond à une densité d'hyper centre-ville).

« Dans la transparence »
« 3. S'agissant des négociations entre les actuels propriétaires et l'opérateur immobilier, il est bon de rappeler que s'agissant d'une ZAC privée, la ville ne peut intervenir dans les transactions entre des acteurs privés. « La Ville agit donc conformément aux principes qui ont toujours été les siens et dans la transparence sur ce dossier. »


Le Courrier de l'Ouest, 10/01/2005

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